1 LA ROCHELLE
TRIP AUX ANTILLES
Le grand départ ...
Les parents nous prennent en photos lors de notre départ de la Rochelle ... C'est parti ...
Après une attente interminable, du 15 au 20 novembre 2005, entre les Sables d'Olonne et la Rochelle , afin d'effectuer les démarches administratives et de pouvoir obtenir les documents du bateau dont ceux d'importations pour la douane, nous sommes fin prêts pour le grand départ …
20/11/2005 :
Enfin, le grand départ, c'est enivrant et effrayant en même temps, appréhension de l'inconnue … Par contre raconter ce qui s'est passé du 20/11/2005 au 22/11/2005 est impossible, cela a été un " coma " profond pour Xavier et moi-même, sans pouvoir avaler quoi que se soit ni
Même une goutte d'eau durant ces jours … Le vent atteignait les 45 nœuds et le bateau glissait telle une coquille de noix sur une mer très forte, certaines vagues devenaient déferlantes … pendant notre coma, le pilote automatique n'a pas tenu le choc face à la violence des éléments, cela a eu pour conséquence de faire empanner le bateau d'un seul coup, provoquant de ce fait " la mort " des voilures du génois ….
L'Espagne
22/11/2005 :
Nous décidons de faire escale pour réparation en Espagne, en Corogne, plus exactement, au port de Corùna, il doit être aux alentours de minuit et nous sommes tous épuisés voire écoeurés, nous prenons quand même une bonne douche bien chaude aux sanitaires de la capitainerie …
Enfin la magie opère
23/11/2005 :
Levé 07H00, nous allons faire un tour en ville avec Xav et prendre un petit expresso … Et là, la magie opère, c'est l'Espagne, le fait d'arriver en bateau dans de nouveaux pays, de découvrir tels des aventuriers, et demain un autre port, et encore un autre … c'est merveilleux.
La ville est grande et très sympa
Nous attendons ici pour la réparation des voiles et du pilote.
Serge, monte en haut du mat pour défaire la voile …
Finalement, il faut repartir encore un peu plus bas en Espagne, passons les détails d'un dédalle de conversations plus que compliquées et qui ont durées toute la journée, la pièce pour le pilote serait arrivée prêt du port de Sanxennxo, de plus, on ne fait pas affaire pour la voile non plus, la femme qui est venue voir cette dernière a changé ses prix en fin d'après midi, motif : veut faire du bon boulot avec une belle qualité de tissu !!! En gros elle passe de 400 € à 2250 € pour la réparation de la voile, ça change tout … la prochaine fois il ne faudra pas montrer le bateau, ça aussi ça change tout !!!
Nouveau départ
24/11/2005 :
Nous partons tôt ce matin, sans gasoil, il n'y en a que pour les pêcheurs dans ce port, nous avons environ 110 Milles nautiques à parcourir, c'est la première fois que l'on se sent bien, aucun signe de nausée, les cachets miracles trouvés en Espagne y sont pour beaucoup.
Le vent souffle entre 20 et 30 nœuds et nous faisons du 6 nœuds de moyenne.
Tout à coup, surgis de nulle part, une flopée de dauphins, passant d'un côté à l'autre du bateau, à seulement quelques mètres, puis deux seulement restent et vont jouer à la proue du voilier, Serge, Xavier et moi-même nous y rendons également, et là, c'est féerique : les dauphins s'amusent, jouant à la limite de l'inconscience avec le bateau, leur rapidité, le fait de les voir si prêt et si longtemps (plus de 10 mn) nous émerveillent, parfois ils bondissent pour nous observer … au risque de se répéter, c'est magique …
Nuit de cauchemard
Il est environ minuit, nous approchons des côtes, le radar est mal réglé et de multiples échos apparaissent à l'écran dont ceux des vagues, aussi nous ne pouvons nous y fier.
Serge est à l'avant du voilier entrain de ranger la trinquette (petite voile), et Xavier à la barre, soudain une sorte d'appréhension me prend aux tripes, il fait noir, pas de lune, lieu inconnu, carte du coin pas assez détaillée, j'écarquille les yeux un maximum, tout à coup à même pas deux mètres sur tribord, les vagues prennent un drôle d'aspect, je comprends sans vouloir vraiment, et le signale immédiatement à Xavier avec angoisse, ce dernier ralenti aussitôt.
Il s'agit tout simplement d'une barre rocheuse à fleur d'eau, même au ralenti, le bruit sourd que fait un bateau de 20 tonnes en percutant cette dernière est effroyable, Xavier enclenche la marche arrière, le bateau a du mal, mais réussi quand même à reculer …C'est là que commence le cauchemard, en fait nous en avons eu conscience le soir même, mais le verrons réellement sur la carte le lendemain, nous sommes dans un véritable champ de mines, cette nuit a été interminable, nous ouvrions de grands yeux sans vraiment y voir, nous étions perdu, pas au bon endroit…
Mais honnêtement au regard des cartes, nous avons eu beaucoup de chance … Ce sont finalement des pêcheurs qui nous indiqués le cap à suivre avec des données GPS.
La leçon à en tirer : la nuit s'il faut naviguer, aucun problème, mais au large uniquement …
Nous sommes finalement arrivés à 01H30 à bon port puis coucher vers 02H30.
25/11/2005 :
La marina et l'accueil sont très bons, néanmoins il n'y a pas grand-chose à faire aux alentours. Ricardo, la personne devant venir avec les pièces du pilote ne vient pas, ces dernières n'ont même pas du être commandées …
A défaut du pilote on se rattrape sur le repas, Xav achète aux pêcheurs locaux deux très belles araignées de mer qui composeront notre dîner
En fait seulement une l'autre est au congel, elle avait du mal à entrer dans la casserole …
C'est très bon surtout avec un petit coup de rosé !!!
Après encore une fois maintes discussions, et l'aide de la capitainerie qui n'a pas hésité à appeler différents interlocuteurs, on comprend que rien n'a été fait et que la pièce n'est donc pas là, de plus Ricardo ne viendra pas avant lundi, et oui en Espagne on ne travail pas le samedi, on décide alors de partir plus bas, pour baiona, où est basé Ricardo, la bas on montrera également les voiles sans montrer le bateau.
Départ pour Baiona :
26/11/2005 :
Il est 10H30, nous faisons un complément de carburant, nous n'en n'avons pas remis depuis les Sables d'Olonne, il manque la moitié soit environ 200 litres.
Le ciel est noir et il se met à pleuvoir, nous avons même eu un peu de grêle durant la navigation.
Baiona est une marina très belle, avec un Club House aussi sympa …
Le Club House est tout aussi sympa :
Nous partons manger une paella vers 14H00, de toute façon les espagnols mangent très tard ici, on s'est baladé toute la journée.
27/11/2005 :
Serge et Guy souhaitent nous inviter à manger ce midi, nous trouvons un resto dans les petites rues, nous signalons au serveur que la veille nous avons mangé dans un autre restaurant mais que nous sommes sortis en ayant encore faim, aussi je crois que le restaurateur a compris le message et nous avons deux superbes plateaux de poissons, crevettes, couteaux etc … avec deux bonnes bouteilles de rouge
A Plus pour d'autres News …