CROISIERES DE LUXE AUX ANTILLES

 

Après avoir bien mangé sur Ste Anne, retour au bateau, où nous remontons notre annexe, cela permet d'éviter deux choses : que cette dernière reste indéfiniment à tremper dans l'eau de mer, puis et surtout, cela diminue le risque de vol …

 

 

 

 



Jeudi 19 janvier 2006 :


La veille au soir nous avons sympathisé avec un suédois qui s'est mis juste à côté de Hina, il fait des expéditions scientifiques avec un monocoque en acier de 18.40, Xav l'a visité il possède notamment 8000 litres de fuel qui lui servent lorsqu'il reste stationné en antarctique, cela ne serait pas mon truc …Alve, c'est son nom, nous explique en anglais que si d'aventures nous allions aux Gambier, dans le Pacifique au sud des Marquises, il faut prendre beaucoup de bouteilles d'alcool. En effet, il échangeait une bouteille contre une perle noire du pacifique … A voir !!!
Nous Accompagnons Alve qui quitte la marina du marin pour Ste Anne, et accrochons notre annexe à son bateau pour que nous puissions rentrer.

 

 

 

 

Nous laissons Alve au mouillage et repartons de suite au port du marin, où Xavier doit monter au sommet du mat pour resserrer quelques boulons.

 


C'est haut non ?

 

Je n'y monterai certainement pas, je crois que le mat mesure dans les 24 mètres …
Nous nous préparons pour demain, car notre bateau doit être mis à sec au centre de carénage, pour changer la pièce défectueuse du safran.
Maintenant que nous sommes arrivés, je peux vous expliquer ce qui s'est passé. Notre safran (" gouvernail ") est suspendu et les cadres métalliques le soutenant n'étaient pas " conformes ", ni assez résistants sur les premiers 54 DS sortis, donc nous y compris. Cela a donné lieu, en plein milieu de l'atlantique, à de gros problèmes … à savoir, les soudures ont lâché, nous aurions pu perdre le safran et par conséquent, plus de direction avec possibilité de voies d'eau graves et risque de couler. Mais heureusement, vous savez que Xavier est débrouillard et de surcroît, il avait prévu toute une panoplie de caisses à outillages. Ainsi, il a calé le safran en démontant quelques menuiseries du bateau, nous sommes arrivés à temps grâce à cela. Après avoir contacté le SAV Jeanneau en leur expliquant clairement ce que l'on en pensait, nous avons reçu les excuses écrites de Jeanneau. Des techniciens sont également venus sur ordre de Jeanneau avec une liste de vérifications, et reprises de tout ce qui n'allait pas. C'est ainsi qu'ils vont nous changer à leur frais une multitude de points, dont le tangon cassé suite à l'empannage (le pilote nous ayant lâché subitement), réparation complète de la voile du génois, le cadre du safran, le chariot de bôme, reprise et étanchéité de tous les chandeliers, changement du propulseur d'étrave etc. etc. …

 


Mise à sec

 

Vendredi 20 janvier 2006 :


Dés 10H00 Gilles et Dédé viennent nous rejoindre sur Hina, nous quittons le quai et nous dirigeons vers le centre de carénage, il nous faut bien rester au centre du chenal où il y a environ 3 mètres d'eau, n'oublions pas que nous avons 2,30 mètres de tirant d'eau. L'emplacement est assez étroit et ce matin il y a beaucoup de vent, il faut rester extrêmement vigilant pour ne pas se faire embarquer par le fardage, manœuvre réussi par Xavier, mais pas de chance, un bateau doit être remis à l'eau aussi devons nous repartir, et cette fois rentrer en marche arrière, et tout cela, sans propulseur d'étrave … après une dizaine de minutes, Xavier recommence avec succès. Nous sommes fins prêts pour la sortie.

 

 

 

 


Sur sa grue, le technicien nous précise que Hina pèse 19 tonnes, pas mal !!!

Puis lentement l'engin se dirige vers un emplacement où laisser le bateau.